L'affaire commence sérieusement à agacer la municipalité et en particulier le maire et le premier adjoint en charge des travaux, Henri Dutournier. En...
L'affaire commence sérieusement à agacer la municipalité et en particulier le maire et le premier adjoint en charge des travaux, Henri Dutournier. En quelques mois, ils ont constaté, en effet, que certains administrés étaient passés de l'incivilité à la dégradation des équipements communaux
Des tags avaient été découverts dans la salle polyvalente avant que les vitres ne soient brisées. © Photo dr
Aux tags et à la détérioration des espaces verts succèdent aujourd'hui des portes fracturées et des vitres brisées. Autant d'actes gratuits qui exaspèrent le Conseil municipal qui voit, par exemple, les portes de la salle polyvalente, à peine réparées, déjà enfoncées.
« Ces agissements irresponsables et irrespectueux des biens publics, qui ont lieu la plupart du temps pendant les week-ends et les vacances solaires, sont une véritable source de nuisance pour la qualité de vie des habitants », martèle Henri Dutournier. « Ils impactent directement le fonctionnement de ces équipements avec des désagréments importants pour les associations utilisatrices et représentent de plus un coût important pour le budget communal. »
Dépôt de plainte
Lassée de remettre en état de manière systématique les biens détériorés, la mairie a décidé de passer à la vitesse supérieure et informe les habitants que, devant leur multiplication et leur renouvellement, ces faits feront dorénavant l'objet d'un dépôt de plainte auprès de la gendarmerie nationale.
Une démarche de ce type pourra aboutir à la convocation des auteurs, mais aussi de leurs responsables légaux, pour payer des réparations et s'acquitter de dommages et intérêts. En outre, la municipalité rappelle que l'accès aux équipements communaux n'est possible que pendant leurs heures d'ouverture. Aucune présence n'est admise en dehors de celles-ci. « Notre posture peut paraître très répressive, mais nous espérons qu'elle aura aussi des effets pédagogiques afin que ces jeux d'adolescents, entre incivilité et vandalisme gratuit, cessent », conclut le premier adjoint.
Thierry Jacob
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