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Réunis autour du projet Rhune

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Trois groupes de travail ont planché, samedi, sur le projet Rhune 2020. PHOTO T. J.

Il y a fort à parier pour que le projet Rhune 2020, présenté par le Département en 2017, ne devienne un feuilleton à rebondissements.

Il est désormais à l’origine de la création du collectif Larrun ez hunki (« Ne touchez pas à la Rhune », en français) relayant l’opposition de ses sympathisants au fait d’amener encore plus de touristes au sommet de la montagne mythique.

Concrètement, il a organisé, entre autres, des réunions publiques, a investi quelques conseils municipaux, avec, en point d’orgue, une marche convergente suivie par 500 personnes vers le sommet.

Véritable objet

Le temps de l’action semble terminé au profit d’une phase de réflexion et de proposition. « On nous explique aujourd’hui que le projet n’était pas un projet, tout en étant un projet, sans être vraiment un projet, mais plutôt un avant-projet. Dont acte, tout reste donc à faire », ironise Ellande Alfaro, un des responsables du collectif qui a organisé une première réunion, samedi, salle Lur Berri, pour peser de manière concrète sur les futures décisions.

« Nous ne voulons pas qu’il soit dit que nous sommes contre tout », poursuit l’intéressé qui regrette que l’objectif du projet n’a jamais été clairement posé, les enjeux précisément définis. « Il faut arrêter de nous servir en permanence la sécurité du public pour justifier le projet alors qu’il est clair qu’il a pour principal objet d’amener plus de personnes au sommet. »

Trois groupes de travail

En attendant que le Département mette en place son comité de pilotage et ses commissions de concertation, le collectif l’a devancé en organisant, avec une cinquantaine de visiteurs, trois groupes de travail.

Le premier concernait une charte d’engagement durable spécifique. Le second, le projet proprement dit « ou comment limiter la fréquentation du site ». Le dernier, une meilleure accessibilité pour tous et notamment pour les personnes à mobilité réduite.

« Le problème n’est pas d’accueillir plus, mais d’accueillir mieux. Posons-nous la question de savoir comment on fait ailleurs », complète l’ancien pelotari.

C’est en substance à ces questions que devront répondre les trois groupes, chacun dans leurs domaines, d’ici le 17 février. Le débat sur le projet Rhune 2020 ne fait que commencer.


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