Merci de votre message de sympathie paru dans le N° du 25-06-2015
TTipi-TTapa
Blague blog (mauvaise blague)
Bonjour à tous
Le blog que je tiens pour les Saratars a été créé sur la plate forme du journal Sud-Ouest. Celui ci et sa direction ont décidés de supprimer tous les blogs Sud-Ouest dans un délai de quelques mois! Sans explications.
Je ne sais pas pour le moment si l'exportation de cette plate forme à une autre plate forme sera possible.
Je suis à l'écoute de toutes les idées pour solutionner ce problème
Marie-Lou Moya saluée
Battitte Laborde et Marie-Lou Moya. © Photo T. J.
Un hommage a été rendu vendredi en mairie à Marie-Lou Moya, qui fait valoir ses droits à la retraite. Le premier magistrat, Battitte Laborde, a retracé avec...
Un hommage a été rendu vendredi en mairie à Marie-Lou Moya, qui fait valoir ses droits à la retraite. Le premier magistrat, Battitte Laborde, a retracé avec beaucoup d'humour la carrière de celle qu'il a appelé « magique Marie-Lou », tant elle pouvait, dans son activité, trouver des solutions aux situations les plus compromises.
22 ans de passion partagée
Originaire de Saint- Jean-de-Luz, elle a débuté à Sare en 1994, féminisant du même coup un poste de secrétaire de mairie exclusivement masculin jusque-là.
Elle laisse le souvenir d'une directrice des services directive et rigoureuse, exigeante en- vers les autres, mais surtout envers elle-même. Avant de se retirer, Marie-Lou Moya a parlé de ses vingt-deux années de passion partagée avec la commune, avant de souhaiter à la municipalité « beaucoup de projets pour vibrer ». Elle compte bien dorénavant utiliser son temps libre pour s'occuper de sa famille et œuvrer dans l'associatif.
T.J.
Des incivilités exaspérantes
L'affaire commence sérieusement à agacer la municipalité et en particulier le maire et le premier adjoint en charge des travaux, Henri Dutournier. En...
L'affaire commence sérieusement à agacer la municipalité et en particulier le maire et le premier adjoint en charge des travaux, Henri Dutournier. En quelques mois, ils ont constaté, en effet, que certains administrés étaient passés de l'incivilité à la dégradation des équipements communaux
Des tags avaient été découverts dans la salle polyvalente avant que les vitres ne soient brisées. © Photo dr
Aux tags et à la détérioration des espaces verts succèdent aujourd'hui des portes fracturées et des vitres brisées. Autant d'actes gratuits qui exaspèrent le Conseil municipal qui voit, par exemple, les portes de la salle polyvalente, à peine réparées, déjà enfoncées.
« Ces agissements irresponsables et irrespectueux des biens publics, qui ont lieu la plupart du temps pendant les week-ends et les vacances solaires, sont une véritable source de nuisance pour la qualité de vie des habitants », martèle Henri Dutournier. « Ils impactent directement le fonctionnement de ces équipements avec des désagréments importants pour les associations utilisatrices et représentent de plus un coût important pour le budget communal. »
Dépôt de plainte
Lassée de remettre en état de manière systématique les biens détériorés, la mairie a décidé de passer à la vitesse supérieure et informe les habitants que, devant leur multiplication et leur renouvellement, ces faits feront dorénavant l'objet d'un dépôt de plainte auprès de la gendarmerie nationale.
Une démarche de ce type pourra aboutir à la convocation des auteurs, mais aussi de leurs responsables légaux, pour payer des réparations et s'acquitter de dommages et intérêts. En outre, la municipalité rappelle que l'accès aux équipements communaux n'est possible que pendant leurs heures d'ouverture. Aucune présence n'est admise en dehors de celles-ci. « Notre posture peut paraître très répressive, mais nous espérons qu'elle aura aussi des effets pédagogiques afin que ces jeux d'adolescents, entre incivilité et vandalisme gratuit, cessent », conclut le premier adjoint.
Thierry Jacob
La rédaction vous conseille
Une nouvelle secrétaire de mairie
Sylvie Béamonte-Labruquére, deuxième en partant de la gauche, avec son équipe. © Photo T. J.
Marie-Lou Moya ayant fait valoir ses droits à la retraite le choix de la mairie pour lui succéder s'est porté sur Sylvie Béamonte-Labruquére, « pur produit...
Marie-Lou Moya ayant fait valoir ses droits à la retraite le choix de la mairie pour lui succéder s'est porté sur Sylvie Béamonte-Labruquére, « pur produit luzien, dit elle, même si ma grand-mère est née à Sare ».
Âgée de 43 ans, mariée et mère de trois enfants, la nouvelle secrétaire de mairie a travaillé neuf ans à la mairie de la Cité des corsaires avant d'intégrer en 2007 et jusqu'à cette fin d'année la Communauté d'agglomération sud Pays basque. Elle y était responsable du service des affaires générales en lien avec les communes. Adepte des relations professionnelles transversales plutôt que verticales, son parcours lui a appris à privilégier le dialogue et l'écoute, posture qu'elle entend mettre au service de l'équipe des élus.
Pour le moment, elle a le souci de prendre sa place et c'est la concrétisation du budget communal qui va occuper les premières semaines de son arrivée.
Thierry Jacob
Emile nous quitte
En octobre 2013, c’est par la messe de 10 h, concélébrée par les trois prêtres de la paroisse qu’avait débuté l’accueil d’Émile Harignordoquy, le Baigorriar, à Sare.
Ce dimanche 7 février 2016, à 10 h 30, dans l’église St-Martin de Sare, il fera ses adieux. La messe sera suivie par un apéritif offert par la Mairie. Les Saratars qui souhaitent manifester leur amitié peuvent participer à la collecte organisée à cet effet (à déposer à l’office du tourisme). Émile s’installe à la Résidence du Refuge, à Anglet où il continuera à exercer certaines activités.
On l’appelle : l’abbé ou M. Harignordoquy ou M. le Curé. Il aime qu’on le nomme simplement Émile.
L’abbé Martinon (Ascain), Battitte Laborde et le curé Garat (Saint-Pée-sur-Nivelle) avaient accueilli Émile Harignordoquy (photo J. Pouyet)
Pour anticiper la panne d’essences
Les huiles de lavande et niaouli sont incontournables dans une pharmacopée concernant l’aromathérapie. PHOTO DR
En 1910, René-Maurice Gattefossé est victime d’une explosion dans le laboratoire de son entreprise. Très gravement brûlé, il est bientôt atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours, retirant ses bandages, il applique sur ses plaies infectées de l’huile essentielle de lavande. Les résultats sont stupéfiants. Ils achèvent de confirmer son intuition : l’essence de lavande possède de réelles propriétés antiseptiques et cicatrisantes. L’aromathérapie est née et lui doit son nom.
Des ateliers demain
La jeune femme est convaincue du bienfait des essences. « Il y a une huile essentielle pour pratiquement tous les maux », affirme Sandrine Goni, qui cite en exemple « celle de la sarriette des montagnes pour ses vertus antibactériennes, du cyprès de Provence pour ses propriétés circulatoires ou de l’épinette noire stimulante et énergisante, les trois étant essentielles au confort urinaire ». Demain, elle animera des ateliers où seront décortiqués les bienfaits de trois essences pour le confort digestif, une aubaine en ces temps de récupération de fêtes.
Pour elle, la pharmacopée idéale en la matière, c’est « de la lavande officinale pour ses vertus calmantes et apaisantes, le niaouli, un antiviral majeur, ou le ravintsara, une plante endémique de Madagascar bonne pour tout, antigrippale, antivirale et immunostimulante. » Sandrine Goni est la seule conseillère en la matière dans le secteur. « Dans les ateliers que j’organise, je reçois des gens convaincus, précise-t-elle, des professionnels mais aussi des personnes simplement curieuses. » Pour ne pas être en panne d’essences, rendez-vous demain au Bar de la mairie, de 15 heures à 17 heures.
T.J.
Renseignements et inscriptions aux ateliers au 06 50 05 73 61
La crèche à la rentrée
Les amis de l’exhaustivité avaient rendez-vous, vendredi soir, salle Lur Berri, pour les vœux de la municipalité. BLe maire, Batitt Laborde, et ses conseillers ont fait montre d’une belle précision, au cours d’une soirée où tous les thèmes ont été évoqués, des finances aux sports, en passant par la culture et le domaine social.
L’inventaire des réalisations 2016 et des projets 2017 a été précédé par un hommage appuyé du maire aux associations locales, « poumons du village », et aux employés municipaux, avant, un peu plus tard, de remercier les pompiers de Saint-Pée pour leur diligence en matière d’interventions sur le territoire, répétant néanmoins en guise d’avertissement « qu’incendier n’est pas un jeu, c’est des vies qu’on met en jeu ».
Logements et piscine
Les conseillers se sont ensuite succédé au pupitre. On a parlé notamment accessibilité des personnes à mobilité réduite avec un programme d’aménagement sur six ans, de la cure de jouvence de la piscine, de la livraison des appartements Larrun à la fin du premier semestre et de l’acquisition de la propriété Bonefons, futur lieu de rassemblement pour les associations.
Côté finances, Jean-Michel Jauregui s’est félicité du taux d’imposition communal « le plus bas des communes de l’agglomération » et de la maîtrise des dépenses du village. En matière agricole, l’entretien du massif du Suhalmendi a été évoqué comme la modification pour des raisons de sécurité du tracé du chemin de randonnée menant au sommet de la Rhune.
Dix places pour débuter
L’ouverture de la crèche, ce sera pour septembre avec, dans un premier temps, 10 places concernant 25 enfants. Avec ses 200 m² utilisables, on pourra aller, dans l’avenir, jusqu’à 18 places. Quatre nouveaux commerces ont ouvert leurs portes cette année et une nouvelle signalétique commerciale a été mise en place.
Tous les élus ont salué, par ailleurs, une belle année touristique qui aura vu, in extremis voté par l’agglomération, un projet d’aménagement ornithologique qui se situera en haut du col de Lizarrieta et comprendra, principalement, une terrasse d’observation des oiseaux de 100 m².
Il restait au maire à revenir sur la gouvernance de l’EPCI Pays basque. Une vraie complexité qui a donné l’occasion aux quelque 100 personnes présentes d’échanger sur le sujet.
T.J.
LA BASQUE ATTITUDE, UNE VISION PARISIENNE DU PAYS BASQUE
Mediabask Info. François Berland-16/03/2017
La semaine dernière, je m’aperçois que France 5 diffuse un documentaire sur le Pays Basque. Je me dis que je vais peut-être découvrir de nouvelles choses. Sait-on jamais. En regardant de près le titre, je m’interroge : la basque attitude, qu’est-ce que c’est ? Nouveau concept, je ne connais pas. Je me dis : “Attends de voir pour juger”. Me voilà devant le programme dimanche soir pour découvrir les images et surtout les commentaires.
Les 40 premières secondes me laissent dubitatif. La Côte basque avec ses jeunes créateurs, ses surfeurs dans les rues, son soleil, ses plages magnifiques et la voix off décrit ce territoire comme la nouvelle Californie. Ajoutant même qu’avec la saturation de la Côte d’Azur, c’est le nouvel Eldorado… Et bien, cela part vraiment mal. Le concept parisien du lieu branché s’est d’un seul coup refermé sur le reportage. Du début à la fin, c’est un festival de clichés, de noms écorchés (“Ibarritz”, “Hasparene”, plage du “Chenitche”…), de généralisations. Nous avons pu esbigner, et fort heureusement, au reportage mettant en avant une jeunesse dorée en quête de fête et d’alcool comme cela a déjà été le cas par le passé sur d’autres chaînes TV.
Cet opus diffusé dimanche soir est une carte postale idyllique du Pays Basque avec ses personnages qui réussissent tout ce qu’ils font. Cela aurait pu ressembler à : “Tout est beau, venez sur la Côte Basque, vous allez réussir, puisqu’on vous le dit”. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se font pas attendre entre ceux qui découvrent et ceux qui connaissent et comprennent très vite que le montage établit cette fameuse carte postale pour attirer le chaland devant la télévision un dimanche soir.
Et pourtant la Côte basque n’est absolument pas ce que ce reportage veut bien faire croire. Comme chaque territoire, ce n’est pas ce paradis que l’on veut bien mettre en avant à coup de phrases toutes faites sortant tout droit d’un publi-reportage. Je ne nie pas le travail des entrepreneurs qui font un travail formidable pour mettre en valeur le patrimoine ou remettre certains produits dans l’air du temps. De manière très factuelle, ils vendent tous très bien leurs créations qui, au demeurant sont très belles, et de très bonne qualité. Je ne leur reproche pas, c’est normal et c’est le jeu. Ils utilisent un temps d’antenne pour se faire de la publicité. Mais la population locale n’est pas leur cœur de cible. Les prix prohibitifs en rapport avec la qualité des produits démontre le manque de travail quant à l’étude du sujet. D’ailleurs dans le commentaire, à aucun moment il n’est fait référence aux touristes, aux Basques… Qui donc achète ? On ne le saura pas. La Côte basque n’est pas ce lieu où la population baigne dans la richesse. Comme partout ailleurs les difficultés existent.
Nous n’avons pas échappé au montage d’Eric Ospital enfourchant sa moto prenant la route de la Corniche pour se rendre… dans sa boutique à Hasparren… Il y a comme un sacré problème de crédibilité tout de même. La ville d’Hasparren et la route de la Corniche sont à peu près reliées comme le petit train de la Rhune l’est à Biarritz pour faire le tour de la ville. Quel manque de sérieux de la part des responsables de ce documentaire. Nous n’avons pas plus échappé à la caméra qui attend Eric Ospital et les éleveurs, directement dans la porcherie. Ces plans séquences sont trop souvent utilisés et inondent les reportages.
Le manque d’imagination sûrement, comme tout ce reportage qui décrit la Côte basque comme le lieu branché et à la mode comme la Côte d’Azur. Autrement dit la vision de Paris sur la Côte basque.
Pas d’augmentation de la fiscalité locale
Avec une vingtaine de délibérations dont beaucoup concernaient les finances, on pouvait craindre un conseil municipal à rallonge, façon nuit du budget. Il n’en a rien été en ce vendredi soir dernier et la réunion s’est terminée à une heure raisonnable, qui n’a pas occulté les débats concernant les budgets primitifs 2017 et leurs financements.
Les habitants peuvent être rassurés, la fiscalité locale ne subira aucune augmentation cette année. Les quelque 175 000 euros à distribuer aux associations en 2017 et les tarifs des boissons concernant les grottes ont été approuvés à l’unanimité, l’augmentation du prix du repas livré à domicile par le CCAS qui passe de 6,50 € à 6,80 €, à la majorité.
L’école publique rénovée
Les délibérations suivantes ont autorisé le maire à demander des subventions pour des réalisations qui vont modifier le paysage local. Il en est ainsi de la rénovation des locaux de l’école publique pour près d’un million d’euros. La municipalité cherchera aussi l’aide financière pour l’équipement en mobilier et informatique de la future bibliothèque-médiathèque (31 000 euros de budget) et pour le réaménagement des deux courts de tennis à proximité de la piscine au profit d’un agorespace (58 000 euros pour un espace de jeux polyvalents).
Une dernière délibération concernait les ateliers municipaux méritant une extension pour mettre le matériel à l’abri et il restait aux conseillers à s’organiser en équipe pour l’élection du 23 avril prochain.
T. J.
Deux mamans honorées
- M° Laurence Chambon a eu quatre enfants: Elodie, Marie, Justine et Pauline, puis quatre petits enfants.
- M° Christine Irazabal quatre enfants aussi: Jérome, Maritxu, Sophie et Pantxika, et neuf petits enfants.
M Laborde-Lavignette maire de Sare les a décorées d’une médaille de bronze
Christine et Laurence honorées (photo J.E)
Ama familiako : Urte guziz bezala ama familiakoak ohoratu dituzte ganden ortziralean. Christine Irazabal Donibane Lohizunen sortua ezkondua Michele-kin 1974, Sarat etorri ziren 1984 eta etxea egin « Oihan Alde ». Izan dituzte seme bat Jérome 1975an eta 3 alaba: Martxu 1977an, Sphie 1979an Pantxika 1983 eta 9 haur ttiki deneta. Christine bere ofizioa ile apantzailea, bainan etzuen segitu, haurrak azi eta jende adinekoekin aritu da 10 urtez. Laurence Chambon Parisen sortua eskondua Emmanuele-kin 1983, etorri dira Sararat 2001 « Ihartzeberea » erosi eta, bainan Eskal Herrian, Laurence-k bazituen erroak partikulaski Kanboko herrian, bere amatxik « Toki Eder » etxea bazuen eta bere aitatxi Kanbon gerlako hil arrian idatzia, izan dituste 4 alaba : Elodie 1984an, Marie 1985an, Justine 1988, Pauline 1993 eta 4 haur ttiki. Laurence bere ofizioz arkitektoa eta dekoratzailea. Battite Laborde auzapezak eman diozkate brontzeko medailak eta zozialeko atxuranta Marie-Hélène Oronoze-k lore buketa bana. Ondotik zintzur bustitzea denen dako.
Caravanes : une situation inédite
L’ordre du jour était léger au conseil de vendredi, avec seulement huit délibérations soumises à la sagacité des élus. Aucune difficulté n’a été rencontrée, si ce n’est celle de respect de la parité, pour l’élection du collège électoral des grands électeurs des sénatoriales. Trois ajustements d’écriture comptable permettant d’ajuster et mandater des frais d’études, pour la formation professionnelle du personnel des grottes et une dernière pour la réhabilitation de l’ancien Établissement d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (ehpad) ont été votés à la majorité, sans les voix de l’opposition.
Les tarifs des camps du mois d’août de l’accueil de loisirs sans hébergement ont ensuite été fixés. Les 5–6 ans partiront à Suhescun les 23 et 24 août. Une somme de 20 euros par enfant sera demandée. Pour les plus de 6 ans qui rejoindront la vallée d’Ossau pour cinq jours, ce seront 169 euros par enfant. La structure d’accueil travaille sur un projet pour 2018, un camp de quatre jours pour 40 enfants de 7 à 10 ans au Puy du Fou. Le maire a été autorisé à partir à la pêche aux subventions. Un contrôle a été réalisé aux grottes par le nouveau trésorier, Bernard Annebicque, qui a souligné « le travail pointilleux et scrupuleux » de sa direction. L’ensemble des tarifs les concernant (restauration, entrées, etc.) ont été votés à l’unanimité.
L’occupation : une première
En fin de réunion, Battitte Laborde est revenu sur l’occupation du terrain de rugby par les gens du voyage qui devraient quitter les lieux dimanche prochain. Cette situation est inédite, à Sare, qui n’avait jamais connu ce type de problème. Elle obligera la commune à anticiper les tentatives d’occupation illégale de ses équipements par des dispositifs de protection adaptés.
Dans un registre plus festif des olympiades à laquelle participeraient six communes (Sare, Ainhoa, Zuggaramurdi, Vera, Etxalar et Urdax) ont été évoquées. Un projet en gestation qui devrait permettre aux villages de défendre leur réputation dans les domaines culturels et sportifs… Sare 2018 ou Paris 2024 même combat !
Les gens du voyage ont quitté le stade

D’une manière générale, dans un conseil municipal, tout est important. Néanmoins, certaines délibérations sont plus anodines que d’autres.
Ainsi, ce lundi, on a renouvelé le bail commercial d’une entreprise implantée du côté des grottes et un terrain du lotissement Argainea a été vendu à un jeune Saratar. Le stand au marché des créateurs le jour du Cross des contrebandiers leur coûtera 25 euros.
Plus sensible, la prime à l’herbe qui sera versée aux agriculteurs, pour un montant à partager avant régularisation de 28 000 euros. Le conseil est aussi revenu sur le projet concernant le col de Lizarrieta, d’élaborer une stratégie de développement touristique autour du patrimoine culturel et historique, de la chasse traditionnelle à la palombe ou au filet et de la faune et de la flore. Le tout en maîtrisant les flots de véhicule, le cantonnement des aménagements bâtis et le piétinement anarchique. Une modification simplifiée du Plan local d’urbanisme (PLU) était également nécessaire à la poursuite du projet, mené conjointement avec l’agglomération Pays basque.
On attendait avec une certaine inquiétude la question concernant le départ des gens du voyage, installés sur le terrain de rugby depuis deux semaines. Ces derniers ont tenu parole et ont quitté les lieux comme prévu dimanche.
Le sujet sensible du jour
Le maire a indiqué que « l’endroit a été nettoyé par leurs soins. Ils ont laissé le stade dans un état tout à fait acceptable et versé 500 euros à la commune à titre de dédommagement ».
« Une bonne surprise » pour Battitt Laborde, qui reste toutefois prudent et circonspect, souhaitant éviter ce genre de désagrément à l’avenir. En attendant mieux, les entrées du stade sont condamnées par des véhicules lourds, au moins jusqu’à fin août.
Une dernière information concernait la « belle saison », une manifestation organisée par le service culturel du pôle sud de l’agglomération Pays basque. Du 22 au 28 octobre, des artistes seront en résidence à Sare. Leur souhait est de résider chez des habitants et partager avec eux leur quotidien avant la réalisation d’un spectacle sur ce vécu. La municipalité cherche des personnes prêtes à ouvrir leur maison pour vivre avec eux cette rencontre. Les intéressés peuvent se faire connaître en mairie.
Egun on Frantxoa
Egun on Frantxoa, Larrungo Izpiritu Sainduako eremuan,
Sarako Artaldea zaindu eta gidatu duzu zortzi urtez.
Naiz tropa zaila izanez, aitortu behar dugu, Artzain xorrotxa eta habila izan zirela.
Mila bederatzi heunta berrogoi eta laueko urtean sortu zinen Lorda-etxean, Zelai auzoan.
Xutik trebatu orduko, jautsi zira Hazparne herrirat, zure ikasketen asteko.
Hazparne izan da, zure estudiuen iturburua, gero ur xirripa edertuz joan da,
Uztaritze, Baiona, Akitze, Parise eta Erromako zubian pasatuz.
Eskual Herrirat itzulirik, zure girixtino fedea errain duzu
Ipar Eskual lurraldean, Armendaritze, Ezpeleta, Garazi eta Senpere
Bi sinesteko Apez zuzena, Gure jainkoa eta gure Eskual Herria, egun guzietako bizian landurik.
On izan zira, girixtinotasunez anai arreba batzueri, sokorri et leihorra eskaintzeko,
jakinez Parisen bakantza batzuen irrixkuan zinela.
Frantxoa Artzaina, Sarako Etxe eta Borda guzietan, ateak zabalik dira zuretzat, orain eta beti.
Sarako herriko Etxea,
Bi mila amazazpiko, Abuztuaren ogoi ta zazpia
Fêtes de Sare (64) : une voiture fauche deux piétons dans la nuit et fait un mort
Un jeune conducteur de Sare, âgé de 21 ans, a fauché accidentellement, vers 3 heures du matin ce dimanche, deux piétons qui rejoignaient le bourg de Sare, où se déroulent les fêtes patronales ce week-end. Le choc a eu lieu dans la nuit, sous la pluie, sur l’allée des platanes qui relie le ruisseau Portua au bourg.
Le conducteur en garde à vue
Les deux victimes sont âgées de 28 et 30 ans. Les deux frères, qui habitent à Jatxou, ont été transportés en urgence à l’hôpital de Bayonne. Un des deux piétons était en arrêt cardiaque au moment de l’arrivée des deux équipes du Smur.
Les urgentistes ont réussi à réanimer le plus jeune des frères sur place. Mais celui-ci est décédé ce dimanche matin à l’hôpital. Son frère aîné est victime d’un traumatisme à une vertèbre mais son état de santé est stable.
Circonstances floues
Les circonstances de l’accident sont floues et toutes les pistes sont étudiées par la gendarmerie : météo, alcool, négligence, etc. Le conducteur est en garde à vue à la brigade de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Les conseillers municipaux et les membres du Comité des fêtes se sont réunis ce dimanche midi. En signe de deuil, ils ont décidé d’annuler les festivités au fronton ce dimanche après-midi. Le reste des animations est maintenu.
Pascal Lagoutte honoré
Il était déjà détenteur de la médaille de bronze décerné par la Fédération française des médaillés de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif des Pyrénées-Atlantiques (FFMJSEA 64).
Pascal Lagoutte, maître nageur depuis vingt-cinq ans à la piscine de Sare et à la disposition sportive des écoliers du village, a reçu, le 19 septembre, la médaille d’argent pour son action bénévole dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie.
L’importance du bénévolat
Cette distinction lui a été remise par Michel Hiriart, membre du comité directeur de la FFMJSEA 64, accompagné de Laurence Delvert Florit et Philippe Castel.
Ceux-ci ont rappelé l’importance du bénévolat sans lequel il n’y aurait pas d’associations sportives et culturelles sur le territoire français. Les enfants des écoles avaient tenu à être présent et Stéphane Barneix représentait la municipalité.
AG Pilotarien Biltzarra 2017
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Un second semestre noir sur les routes
Dimanche dernier, salle Lur Berri, se pressait une concentration de gendarmes, d’élus et surtout de pompiers, ceux-ci fêtant leur patronne Sainte-Barbe. Incontestablement, il faut qu’elle se mette en rapport avec Saint Christophe, histoire de les mettre sous sa protection, après une année 2017 particulièrement dramatique.
Le chef de corps, Julien Ubirria, a en effet pointé « un second semestre marqué par un nombre élevé d’accidents de la route, particulièrement meurtriers ». Hormis cette période critique, l’activité du corps ne diffère pas fondamentalement des années précédentes, avec 650 interventions dont la fréquen-ce dans les communes est proportionnelle à leur population entre incendies, accidents de la voie publique ou secours à la personne.
Le nombre de ces interventions est en rapport avec la volonté affirmée des pouvoirs publics de garder au maximum les personnes âgées à domicile. Cette situation génère un nombre grandissant de relevages et divers secours envers les seniors. Pour l’ensemble des interventions, huit victimes sont malheureusement décédées.
Une plateforme d’alerte
« Un nouveau pas a été franchi, a complété Julien Ubiria, avec l’arrivée de la plateforme d’alerte qui permet à la réception de l’information de connaître constamment la capacité opérationnelle de chaque centre de secours. » Une création qui, selon lui, « doit autant au nombre croissant d’interventions qu’au manque de disponibilité de personnel en journée ».
Il a saisi cette occasion pour lancer un appel à recrutement vers une population habitant près du centre de secours et ayant des disponibilités en journée. Il a conclu son propos en parlant de formation (15 pompiers concernés en 2017) et de mouvement de personnel. Il notait avec regret le départ des uns et, avec satisfaction, le recrutement des autres, dont celui du caporal Banos en provenance du Sdis des Landes et la réintégration du caporal-chef Loperena.
Une douzaine de sapeurs-pompiers ont ensuite été mis à l’honneur entre échelon de bronze et d’or avant d’oublier, le temps d’un repas, la difficulté d’un engagement aussi respectable qu’indispensable au service de la population.
Ecole : la semaine de quatre jours de retour
Le dernier conseil municipal de l’année, lundi soir, a débuté par une minute de silence en mémoire du maire de Saint-Jean-de-Luz, Peyuco Duhart. Cet instant d’émotion passé, la vie municipale a repris ses droits avec l’arrivée d’une nouvelle conseillère, Maritxu Arizcorreta, qui remplace Patricia Sahastume démissionnaire. C’est Stéphane Barneix qui accède au poste de sixième adjoint laissé vacant.
Le conseil a été tranquille malgré la vingtaine de délibérations à examiner la plupart adoptées à l’unanimité ou à la majorité quand il s’agissait du bâtiment Larrun, un sujet qui cristallise toujours une divergence de vues récurrente entre opposition et majorité.
Des décisions modificatives ont concerné le budget communal pour sa bonne exécution. Le slogan « ni perte ni bénéfices » s’applique à la vente des caveaux du cimetière communal. L’assemblée en a profité pour fixer leurs prix. Il en coûtera ainsi, par exemple, 1 866 euros pour un six places, 2 046 euros pour un neuf places.
Le conseil a acté la co-maîtrise d’ouvrage entre la commune et le département permettant d’assurer la continuité piétonne depuis Portua, en direction du bourg. L’Ogec (1) a obtenu l’acompte par anticipation d’un montant de 15 000 euros demandé sur le forfait communal accordé aux écoles sous contrat d’association.
Postes et horaires des agents
Les élus ont décidé de transformer un poste d’agent technique à temps partiel en contrat à temps plein pour un emploi concernant le portage de repas et la cantine.
L’aménagement des horaires de travail des salariés des services administratif et technique a été validé avec une pause déjeuner réduite à une heure compensée par une permanence assurée à tour de rôle en fin de journée.
Toujours en matière de personnel, la mairie participera à hauteur de 10 euros au coût de la mutuelle pour tous les agents municipaux qui souhaiteraient y adhérer.
Deux nouveaux appartements du bâtiment Larrun ont été vendus. Finalement, l’information principale de la soirée aura été le retour à la semaine de quatre jours en matière de rythmes scolaires. Le mercredi néanmoins la garderie restera ouverte le matin tout comme la cantine. Rendez-vous le 19 janvier pour les vœux de la commune.
T.J.
(1) Organisme de gestion de l’enseignement catholique.